L’Azerbaïdjan doit être tenu pour responsable de la destruction du patrimoine culturel arménien

Azerbaijan - Must Be Held Accountable for the Destruction of Armenian Cultural Heritage

08 décembre 2018

Ottawa – Aujourd’hui, le Comité national arménien du Canada (ANCC) marque avec tristesse le 13e anniversaire de la destruction par l’Azerbaïdjan du cimetière historique arménien de Djulfa. L’ANCC demande au gouvernement canadien de tenir l’Azerbaïdjan pour responsable de la destruction systématique de sites et monuments historiques, culturels et religieux arméniens.

Le 10 décembre 2005, dans le cadre d’une politique de haine et de destruction sanctionnée par l’État, le gouvernement azerbaïdjanais a lancé le projet de démolition du cimetière arménien historique de Djulfa, une ancienne ville arménienne actuellement située en Azerbaïdjan. Cela a porté le coup final aux 10 000 khachkars (croix de pierre), sculptés à la main avec minutie, qui ont été érigés depuis le 6ème siècle jusqu’au 17ème siècle. À travers les khachkars est exprimée une forme d’art arménien unique de sculpture sur pierre, que l’UNESCO a reconnue à l’importance culturelle et religieuse du peuple arménien. Sa beauté, ses détails et son importance font partie du patrimoine culturel immatériel commun de l’humanité et les khachkars ont été identifiés comme nécessitant une sauvegarde urgente.

Le 15 décembre 2005, la destruction finale était terminée. Environ 200 soldats azerbaïdjanais se sont rassemblés à la frontière irakienne entre Nakhichevan et l’Iran pour profaner les pierres tombales du cimetière arménien de Djulfa. Le cimetière a depuis été remplacé par une base d’entraînement militaire azerbaïdjanaise.

Malgré des preuves claires et la condamnation d’organismes internationaux tels que le Parlement européen et le Conseil international des monuments et des sites, les autorités azerbaïdjanaises continuent de nier ce crime, tout en encourageant la destruction de tous les sites religieux et culturels arméniens du pays.

Shahen Mirakian, président de l’ANCC, a déclaré: «Comme si l’agression persistante de l’Azerbaïdjan contre les républiques d’Arménie et d’Artsakh ne suffisait pas, le déni effronté de ce crime culturel odieux vient ajouter l’insulte au préjudice. Ce n’est pas un comportement que nous, ni la communauté internationale, devrions garder le silence sur

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L’ANCC est l’organisation de défense des droits de l’homme la plus importante et la plus influente au Canada et au Canada. Travaillant en coordination avec un réseau de bureaux, de sections et de sympathisants à travers le Canada et des organisations affiliées dans le monde entier, l’ANCC défend activement les préoccupations de la communauté canado-arménienne sur un large éventail de problèmes et s’emploie à éliminer les violations des droits de la personne partout au Canada. et le monde.

ORIGINE SOURSES- horizonweekly.ca

TRADUCTION FRANÇAIS «lousavor avedis»

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