18 juin 2019 Histoire: / allinnet.info /
En 1939, par ordre du gouvernement soviétique, des dizaines de milliers d’Arméniens de la RSS d’Azerbaïdjan (de Bakou, Gandzak, Shushi, Kazakh, Shamkhor, Zakatala, Sheki, Shamakhi), ainsi que de la République autonome de Nakhichevan (Jugha, Agulis, Ordubad, Sadarak, Shahbuz, etc.) ont été déportés de force au Kazakhstan.
Cinq ans plus tard, le 29 mai 1944, le commissaire aux affaires intérieures, Lavrentiy Beria, dans sa lettre à Staline, soulignait la nécessité de déporter de la Crimée des Arméniens, des Grecs et des Bulgares.
Quelques jours plus tard seulement, le 2 juin 1944, le député de Beria Serov a rendu compte au Commissaire du Peuple de la réussite de la mise en œuvre de cette “opération”, à la suite de laquelle des dizaines de milliers de Grecs et de Bulgares et 20 000 Arméniens, dont les ancêtres ont vécu pendant des siècles sur la péninsule de Crimée, ont été déportés.
Il convient de noter que les ancêtres du grand artiste Ivan Aivazovsky sont issus de la Crimée.
Le 28 juin 1944, par ordre numéro 00183 du ministre de la Sécurité d’État de l’URSS, tous ces citoyens soviétiques (principalement des Arméniens) qui avaient déjà obtenu la citoyenneté turque (ottomane), persane, bulgare, grecque ou roumaine ont été déportés vers l’Asie centrale. des RSS d’Arménie, de Géorgie et d’Azerbaïdjan, ainsi que de toute la région de la mer Noire.
En outre, tous les Arméniens qui étaient auparavant membres de trois partis arméniens traditionnels, principalement des dashnaks, et quelques ramkavars (anciennement membres des partis hunchakian et armenakan) ont également été exilés avec leurs familles.
En 1945-1947, environ 6 000 Arméniens ont été déportés d’Ukraine occidentale (principalement de Lviv et de Galice) en Pologne, principalement des partisans de l’Église catholique arménienne.
En 1948-1949, des dizaines de milliers d’Arméniens, autochtones et rapatriés, ont été exilés d’Arménie soviétique et des régions du sud de l’URSS sur le territoire de l’Altaï. La nuit, des personnes âgées et des bébés, des femmes et des enfants, des malades et des handicapés, vêtus de légers vêtements d’été, ont été déportés de force dans une froide Sibérie et placés dans des zones spéciales interdisant la liberté de mouvement et les droits. Leurs biens ont également été confisqués.
Les déportations les plus massives ont eu lieu du 12 au 16 juin 1949. Le plus grand nombre de déportés a été enregistré dans la nuit du 13 au 14 juin. Pour cette raison, le 14 juin est considéré comme le jour des Arméniens réprimés.
Malheureusement, seules quelques personnes s’en souviennent.
ORIGINE SOURSES-allinnet.info/history/chronology-of-the-forcible-deportation/?
