L’Azerbaïdjan est un pays artificiel, la naissance russo-turque aussi sur le sang et les terres arméniennes
Le combat de Pashinyan Aliyev, que s’est-il passé à Munich?
15.02.2020 |: Commentaire | Lragir.am
Pachinyan Aliyev a discuté de la question du Haut-Karabakh lors de la Conférence de Munich sur la sécurité. L’impression est contradictoire, auquel cas nous parlons de Nicole Pashinyan. Dans le cas d’Aliyev, tout est clair et compréhensible: il ne soulève que la question de l’intégrité territoriale, «le justifie» par des mensonges historiques, politiques et juridiques clairs. C’est en fait le résultat d’un manque d’arguments, qui ne peut être dit de la partie arménienne.
À cet égard, Nicole Pachinyan n’a pas pleinement profité de cette circonstance. Le problème de la langue a peut-être joué un rôle, surtout lorsque les arguments doivent être clairs et compréhensibles pour tout le monde.
L’Azerbaïdjan est un pays artificiel, de naissance russo-turque aussi sur le sang et les terres arméniennes, toujours en quête d’identité, et qui n’a pas encore décidé qui dans ce pays, il y a des discussions et des différends réguliers. Nicole Pashinyan a clairement répondu aux arguments historiques d’Aliyev, se référant à l’époque du grand Tigrane, ainsi qu’aux événements des années 1920. Étant donné les noms de Staline, Lénine et Atatürk, il aurait peut-être été utile de parler aux participants pour clarifier ce fait en 1915-1923. Concernant le génocide et les traités russo-turcs, dont la conséquence directe est le conflit du Haut-Karabakh.
La guerre, que Bakou a déclenchée au moins deux fois, et le statu quo est le résultat de la guerre, un fait qui doit être reconnu. Il n’y a jamais eu de retranchement en Azerbaïdjan, et ce ne sera jamais le cas.
Il convient également de noter la base documentaire du lancement du soi-disant processus de règlement, en particulier l’affirmation selon laquelle la thèse de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan n’était pas inscrite dans les documents internationaux, malgré les énormes efforts déployés par Bakou, y compris les efforts financiers.
En général, le monde moderne se rend compte des faits et, dans ce cas, de la capacité de préserver l’issue de la guerre. Peut-être que cela ne vaut plus la peine de participer aux discussions sur la question de l’Artsakh, selon Armin Ashutian, dans les discussions réelles.
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TRADUCTION FRANÇAIS «lousavor avedis»