GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS – À L’ENCONTRE DU 105e ANNIVERSAIRE DU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS – JE ME SOUVIENS ET DEMANDE

Génocide des Arméniens - JE ME SOUVIENS ET J'EXIGE

GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS – À L’ENCONTRE DU 105e ANNIVERSAIRE DU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS – JE ME SOUVIENS ET DEMANDE

24 AVRIL 2020 – Génocide des Arméniens – JE ME SOUVIENS ET DEMANDE.

Génocide des Arméniens – Je me souviens

Chers compatriotes, Le 24 avril, jour de la mémoire des victimes du génocide des Arméniens, approche.

Les citoyens de la République d’Arménie, tout le peuple arménien célébrera le 105e anniversaire du génocide des Arméniens. Avec les Arméniens, les amis du peuple arménien dans différents coins du monde célèbreront également cet anniversaire. Depuis longtemps, le génocide des Arméniens a dépassé la mémoire ethnique, c’est-à-dire ce n’est pas uniquement un crime commis contre les Arméniens et seulement une tragédie arménienne mais c’est une tragédie universelle, l’un des plus grands crimes contre l’humanité. C’est un crime, dont la reconnaissance et la condamnation internationales, ainsi que l’élimination des conséquences, sont au centre de la lutte pour la justice.

Un siècle s’est écoulé depuis crime commis contre l’humanité et la civilisation en 1915-1923, mais les conséquences de ce crime se font encore sentir. Le peuple arménien se souvient des victimes du génocide, de leurs grands-parents, des héros de dizaines de batailles d’autodéfense, des résistants pour le droit à la vie et des survivants, qui sont devenus la base non seulement de la diaspora arménienne, mais aussi de près de la moitié de la population actuelle de la République d’Arménie.

Ils se souviennent des églises et des monastères qui sont en ruines maintenant, des villes et villages, des quartiers et des maisons abandonnés, des arbres et des goûts des fruits dans des mémoires de leurs grands-mères, des danses et des chants, de la douceur du dialecte oublié. Ils se souviennent des brillants représentants de l’intelligentsia arménienne : écrivains et médecins, journalistes et artistes, architectes et peintres, de nombreux artisans, commerçants et propriétaires terriens. Ils se souviennent de ceux qui ont sauvé des orphelins et des missionnaires, de grands humanistes et bienfaiteurs. Ils se souviennent d’eux avec fierté et cordialité.

Un siècle s’est écoulé depuis le génocide. C’est un temps énorme. Les temps ont changé. Actuellement, la jeune République d’Arménie a trente ans. Le moment est venu de repenser et de redéfinir certaines réalités. Pendant les années brutales du génocide, le peuple arménien a combattu. Ils ont combattu non seulement avec des armes mais aussi avec de l’esprit. Des milliers et des milliers de personnes n’ont pas renoncé à leur religion et leur langue et n’ont pas trahi leurs proches et leurs amis. Même s’ils ont été forcés de changer de mode de vie, ils sont revenus à leurs racines à la première occasion présentée.

Des milliers de personnes n’ont tout simplement pas eu l’occasion de le faire, mais l’esprit et la mémoire de l’arménité ont vécu en eux tout au long de leur vie. Les gens ont lutté, combattu et sont devenus des héros non seulement dans le champ de bataille, mais aussi dans la lutte quotidienne pour la survie. Les parents ont sauvé les enfants, les petits ont sauvé les adultes, le voisin a sauvé le voisin, la connaissance a sauvé l’étranger.

Ils ont partagé un morceau de pain dans le désert ou dans un orphelinat. Il y a eu des exemples exceptionnels de solidarité familiale et d’entraide de gens qui se sont réunis dans les moments difficiles, se tendant la main pendant le génocide, et ces cas méritent d’être écrits dans des romans et des poèmes.

Par conséquent, nous devons continuer à valoriser décemment les manifestations d’un comportement moral et digne, et nous devons nous souvenir respectueusement et fièrement soit des victimes, soit des résistants, soit des survivants.

Quelle que soit la situation épidémique dans la république le 24 avril, que les restrictions à la libre circulation des personnes soient maintenues ou pas le 24 avril pour des raisons de santé et de sécurité, nous faisons un appel à se souvenir des victimes, des résistants et des survivants du génocide des Arméniens et rendre hommage à ceux-ci en utilisant les opportunités offertes par Internet.

À cette fin, le Musée-Institut du génocide des Arméniens lance un appel aux citoyens arméniens, tous les compatriotes et amis du peuple arménien, à remplacer leurs photos d’utilisateurs sur leur page Facebook le 24 avril par des photos de leurs proches qui ont été victimes ou qui ont survécu au génocide, dans une rame commémorative créée spécialement pour cela.

En cas de l’absence de ces photos, vous pouvez écrire son nom et une petite histoire à son sujet. S’il n’y a pas de victimes ou de proches survivants, postez des photos d’intellectuels arméniens occidentaux, de personnalités publiques et politiques, de fidayis, de soldats ordinaires et de généraux. Prenez des photos des trésors du patrimoine culturel des Arméniens occidentaux, partagez des images d’Arménie occidentale que vous avez à votre disposition. Et avec une seule note simple :

Je me souviens.

Génocide des Arméniens – Je me souviens

www.genocide-museum.am/fr/April24_for2020.php

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