L’opposant a démenti la déclaration de Pashinyan sur l’absence d’exigences de l’Arménie envers la Turquie sous les autorités précédentes

National Hero of Armenia and the Artsakh Republic Monte Melkonian

L’opposant a démenti la déclaration de Pashinyan sur l’absence d’exigences de l’Arménie envers la Turquie sous les autorités précédentes

25/01/2022 – Région : Arménie, Turquie – Thème : Politique

Les exigences de l’Arménie envers la Turquie ont été formulées au niveau de l’État. C’est ce qu’a déclaré à l’Assemblée nationale lors des traditionnels briefings du 25 janvier le secrétaire de la faction parlementaire du bloc d’opposition “Arménie” Artsvik Minasyan, commentant la déclaration du Premier ministre de la République Nikol Pashinyan, qui a souligné leur absence.

Le député a attiré l’attention sur un certain nombre de déclarations faites par Pashinyan lors d’une conférence de presse. En particulier, selon ce dernier, pas un seul gouvernement arménien n’a jamais remis en cause l’intégrité territoriale de la Turquie. Selon Minasyan, cela peut être le résultat de l’ignorance ou d’une simple négligence. « S’il s’agit d’une déclaration spécialement formulée, que nous évaluons comme dirigée contre l’État et le peuple arméniens, alors Nikol Pashinyan, en fait, s’est à nouveau permis de commettre un crime d’État. C’est une trahison », a souligné l’opposant.

Le député a rappelé qu’en 2011, une commission d’État avait été créée pour préparer les événements dédiés au 100e anniversaire du génocide arménien. Il comprenait le président, le premier ministre, le président du parlement, Catholicos, des représentants de la diaspora et d’autres hauts fonctionnaires. « La Commission a adopté une déclaration au nom de l’Arménie, où il était écrit noir sur blanc : « La Commission exprime la volonté de l’Arménie et du peuple arménien sur la question de la reconnaissance internationale du génocide arménien et de la résolution de ses conséquences. Le traité de Sèvres est également noté ici. En d’autres termes, nous avons formulé des exigences au niveau de l’État. C’est l’un des éléments les plus importants du programme Hay Dat. Ainsi, la question de la reconnaissance du Génocide et des revendications sur la Turquie ne concerne pas seulement la Diaspora », a souligné Artsvik Minasyan.

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