Binali Yildirim appelle l’Arménie à ne plus parler du génocide de 1915

Le président de la Grande Assemblée Nationale de Turquie, Binali Yildirim a fait savoir que l’Arménie devait mettre fin à ses « assertions absurdes » lors de la clôture de la 3e réunion des Présidents de Parlement d’Eurasie, tenu à Antalya et portant sur « la Coopération économique, l’Environnement et le Développement durable en Eurasie ».

Il a noté que la réunion a été profitable avec de bonnes idées et une belle déclaration, ajoutant que les accusations individuelles des pays étaient incompatibles avec l’objectif de la réunion.

Binali Yildirim a noté qu’Eduard Sharmazanov le représentant arménien, vice-président de l’Assemblée nationale arménienne avait exprimé certaines assertions durant la réunion.

« Il n’est pas possible que nous admettions les explications qui déforment les réalités au cours de cette importante réunion pour la stabilité régionale et mondiale. Si l’Arménie souhaite vraiment améliorer ses relations avec la Turquie, elle doit mettre fin à ses assertions absurdes de soi-disant génocide. Elle doit laisser les historiens étudier les faits historiques » a-t-il fustigé.

Binali Yildirim a fait savoir que par son choix, l’Arménie s’était isolée dans la région.

« C’est seulement en suivant une politique pacifiste que l’Arménie parviendra à normaliser ses relations avec ses voisins et à contribuer à la stabilité et la prospérité dans le Sud-Caucase. Si la guerre et la violence prennent fin, une grande partie des problèmes de migrants, réfugiés et fugitifs prendra fin par l’établissement de la paix et de la sécurité » a-t-il assuré.

Le président du Parlement azerbaïdjanais, Ogtay Asadov, a également réagi aux propos de Sharmazanov, a annoncé le bureau du Parlement azerbaïdjanais dans un communiqué.

« Les pensées exprimées par le représentant de l’Arménie pour induire en erreur cet événement faisant autorité m’ont obligé à reprendre la parole. En fait, notre réunion d’aujourd’hui a pour but de promouvoir la paix, le dialogue et le développement dans la région. Comme vous le savez, le peuple du Haut-Karabakh n’existe pas. Les communautés azerbaïdjanaise et arménienne vivaient dans le Haut-Karabakh », a déclaré Ogtay Asadov.

« Comme on le sait, à la suite d’un nettoyage ethnique, la population azerbaïdjanaise du Haut-Karabagh a été expulsée de ses terres d’origine. L’idée du représentant arménien de donner le droit à l’autodétermination aux Arméniens vivant actuellement au Karabagh est une idée intéressante : cela signifie-t-il que si les Arméniens vivent quelque part de manière compacte, alors devrait-on leur donner le droit à l’autodétermination ? », a demandé Ogtay Asadov.

« Le fait que le représentant de l’Arménie n’ait pas mentionné la Turquie dans son discours, où se tient la réunion, témoigne du niveau de sa culture. L’Arménie, qui accuse constamment la Turquie d’avoir commis un génocide arménien fictif, a elle-même commis un crime de Ville de Khojaly (Azerbaïdjan) : de nombreux pays, dont 18 États américains, ont adopté des résolutions relatives au génocide de Khojaly. En particulier je veux noter notamment les organisations internationales, les Nations unies, le Parlement européen et l’Union européenne, reconnaissant l’Arménie comme pays agresseur. À l’exception de l’Arménie, tous les pays du monde reconnaissent l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan, y compris le Haut-Karabakh, en tant que partie intégrante. Cela indique que la partie au conflit n’est pas le Haut-Karabakh, mais l’Arménie », a déclaré Ogtay Asadov.

par Stéphane le dimanche 14 octobre 2018

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