L’Artsakh tentera de désoccuper ses territoires – MAE – L’Artsakh tentera de désoccuper ses territoires

Արցախը վերահաստատում է՝ հետամուտ է լինելու բռնազավթված տարածքների օկուպացիայի դադարեցմանը

L’Artsakh tentera de désoccuper ses territoires – MAE

4 juillet 2020 – Innovateur nomade tsigane les Turcs et nous les Arméniens:

ARTSAKH-BABIG-MAMIG

EREVAN, LE 4 JUILLET, ARMENPRESS. Les autorités de la République d’Artsakh confirment leur détermination à demander la désoccupation des territoires d’Artsakh et la restauration de l’intégrité territoriale de la République, rapporte ARMENPRESS, lit-on dans la déclaration publiée par le ministère des Affaires étrangères d’Artsakh.

Le 4 juillet 1992, les unités armées azerbaïdjanaises, dotées d’une supériorité multiple en personnel et en matériel militaire, employant de l’artillerie lourde et des avions de combat, ont lancé une offensive à grande échelle en direction de la ville de Martakert, dans la République d’Artsakh. Martakert a été complètement détruite et la population arménienne de la ville d’environ 13 mille personnes a été forcée de quitter leurs maisons et de devenir des personnes déplacées à l’intérieur du pays, trouvant un abri temporaire dans la capitale Stepanakert et dans diverses colonies de la République d’Arménie.

Après la capture de Martakert, l’armée azerbaïdjanaise a poursuivi l’offensive, détruisant environ 80% de la région, pillant les colonies arméniennes et soumettant leur population à une déportation forcée.

D’une manière générale, près de la moitié du territoire de la République d’Artsakh est sous occupation azerbaïdjanaise. La république elle-même était au bord de l’anéantissement total. La situation humanitaire était encore plus catastrophique – à la fin de l’été 1992, plus de la moitié de la population de la République était constituée de réfugiés et de personnes déplacées (PDI). La situation a été aggravée par l’indifférence presque totale des organisations internationales spécialisées au sort des réfugiés et des déplacés arméniens qui étaient au bord d’une catastrophe humanitaire en Artsakh.

Cependant, même dans ces conditions apparemment désespérées, le peuple d’Artsakh a réussi à faire appel à sa volonté collective, à mobiliser tout son potentiel et à repousser l’agression armée de l’Azerbaïdjan.

Un an plus tard, le 27 juin 1993, l’armée de défense de la République d’Artsakh libère la ville de Martakert. Ceux qui sont retournés dans leur pays d’origine ont entamé le processus de restauration et d’amélioration de la ville frontalière déchirée par la guerre, qui a gagné en ampleur encore plus après la signature de l’accord de cessez-le-feu trilatéral (Azerbaïdjan, République d’Artsakh et Arménie) le 12 mai. , 1994.

À ce jour, certaines colonies de la région de Martakert, une partie de la région de Martuni et l’ensemble de la région chahumienne, sur un total de plus de 1000 kilomètres carrés du territoire de la République d’Artsakh, sont sous occupation azerbaïdjanaise, où les autorités azerbaïdjanaises mettent en œuvre des s’installer et poursuivre une politique de destruction des traces de présence de la population arménienne indigène dans ces territoires.

Les autorités de la République d’Artsakh confirment leur détermination à rechercher la désoccupation des territoires d’Artsakh et la restauration de l’intégrité territoriale de la République.

armenpress.am/eng/news/1020620.html

Traduction en français – LOUSAVOR AVEDIS:

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